Rétrospective Jacques Refloch
Le circuit de Teyjat revenait dans le calendrier aquitain en cette mi-septembre et après 3 mois d’inactivité pour certains, çà piaffait d’impatience dans le paddock. Ce samedi, le temps était clément et cerise sur le gâteau, quelques belles figures s’apercevaient au travers des tentes, les pilotes de la catégorie Formule 20 000 à nouveau présents en terre périgourdine. Entre autres on y a vu Franck Talon, ancien champion des années 90 mais aussi, pour parler de performance plus récente, Nicolas Picot tout juste Champion d’Europe DD2 Master. Lui aussi se présentait au départ ce cette catégorie vintage. Belle fréquentation pour cette manche avec 84 pilotes présents mais une fête un peu gâchée par l’arrivée de la pluie le dimanche, qui a persisté et qui a créé surprises et désillusions.
Malgré les relances au travers les réseaux sociaux, la catégorie Mini 60 n’a pu être proposée par manque de pilote…une nouvelle fois malheureusement. Nous espérons les voir évoluer dès le 12 octobre prochain sur le circuit layracais pour le sixième meeting de l’Atlantic Trophée.




Les Senior engageaient les hostilités sous une pluie fournie et comme un poisson dans l’eau, Dylan Mège rappelait à chacun qu’il allait falloir compter sur lui. Pôle en 51 »87, suivi de Mathias Pierre (52 »07), Gianni Lasserre (P3 52 »21), Pierre Marion (P4 52 »37), Yoan Roy (P5 52 »42), Lucas Barranger (P6 52 »43)…et le troupeau, 20 pilotes en tout. La pluie dessinait déjà quelques surprises, Loris Berdinel (P10), Tylan Fernandes (P17) !… Le départ de la qualif 1 se devait d’être un peu agité et il le fut. Sous la pluie cela ne pardonne pas et Mathias Pierre, Loris Berdinel et Pierre Marion y ont perdu gros. Si la Q2 était plus sage, Mège renouvelant une nouvelle victoire de manche, la Q3 elle, fut fatale à Barranger. Pour la finale, chacun s’y voyait et le départ fut animé, très animé ! Le plus malheureux était Lasserre mais avec une grosse motivation, il réussissait l’exploit de remonter 9 positions – et pas les moins vite – pour terminer sur la deuxième place du podium avec des chronos très très rapides. Devant Dylan Mège guère inquiété, s’appropriait cette victoire qui lui était semble-t-il destinée, mais il n’aurait pas fallu 3 tours de plus. Pierre prenait la troisième marche du podium devant Barranger et Berdinel qui s’étaient bien repris. A noter quelques belles remontées comme celle d’Arthur Chevalier (P17 à P8) ou de Philippe Lapegue (P19 à P9) !




Les KZ – ils étaient 12 – aiment cette piste et cela se voit. Et sous la pluie Matt Preuvost atomisait la concurrence dès les chronos (51 »28) devant Alexandre Roncero (P2 52 »33), Victor Benard (P3 52 »64), Tom Pannetier (P4 52 »70), Dylan Orer (P5 52 »90), Marvyn Pannetier (P6 53 »00) et le premier Master, digne père du fils, Eric Preuvost (P7 53 »40). Matt allait alors faire étalage de sa vitesse dans ces conditions, comptant régulièrement 3 » d’avance sur son poursuivant à chaque manche pour achever la finale avec une avance de 7 secondes. Impressionnant ! Roncero régulièrement aux avants postes en manche, voyait malheureusement sa finale s’achever prématurément. A l’inverse Benard lui aussi très rapide, clôturait à la seconde place devant un très opportuniste Eric Preuvost, premier Master. Orer suivait, puis Marvyn Pannetier devant Tom son frère, et le second Master, Eric Toutin et Xavier Ousset, troisième Master !




La catégorie Nationale – 20 partants – allait être placée sous la domination de Liam Berdinel jusqu’à la victoire finale. Liam était déjà en pole aux chronos avec un 52 »88, Davy Clain le suivait et créait la surprise avec la P2 (52 »93), Enzo Belicot (P3 53 »01), Gabriel Legrand, une autre surprise (P4 53 »14), Johan Vesque-Montagnan (P5 53 »15)… A y regarder de plus près, certains étaient vraiment à l’aise sous la pluie. Legrand chutait en Q1, quand un chahut dans la seconde partie du peloton provoquait aussi quelques descentes dans le classement. Sous la pluie battante, d’autres leaders comme Mathis Goyat (P6 aux chronos), chutait lui aussi en Q3, imité par le duo Quintal/Durr qui allait récidiver en finale. Clain, pourtant bien parti, se faisait harponner pour descendre bien plus bas dans le classement. Berdinel montait donc sur la plus haute marche du podium, devant Belicot, Vesque Montagnan et Legrand, qui pour peu aurait pu monter lui aussi sur le podium pour une




12 Master et 6 Gentleman s’affrontaient ensemble comme habituellement, avec sans surprise la pôle pour Nicolas Roi Sans Sac (52 »33). Tristan Romanzin était là en P2 (52 »70) mais de peu devant Julien Fourcade (P3 52 »79), avec un peu plus loin, Thierry Desforet (P4 52 »93 et premier Gentleman), Yannick Lacoste, en forte progression depuis quelques temps maintenant (P5 53 »33 second Gentleman), Andrew Brunsdon (P6 53 »39), un anglais rapide sous la pluie, quoi de plus normal ! Le reste du peloton était plus étalé qu’à l’accoutumée avec des surprises (temporaires?) comme Phelippot et Brovia loin derrière. Si la sagesse était là dans la Q1 – sauf la chute de Soulard -, la Q2 voyait la confirmation de Lacoste dans le groupe de tête tout comme le retour de Galéa. Pour la Q3, un combat à 3 s’engageait devant avec Romanzin, Fourcade et Desforet, avant que Fourcade ne s’échappe sans pouvoir rejoindre Roi Sans Sac, malgré de super chronos. La finale était plus chaotique avec notamment un épisode impressionnant et heureusement sans conséquence, le 180 degré de Gérometta en début de ligne droite, dans le paquet. Les super réflexes des pilotes et la chance aussi, ont sans doute évité le pire. Et devant Roi Sans Sac a mené sa course, Fourcade a réussi à passer Romanzin, alors que Galéa a pu remonter régulièrement jusqu’à la P4. Malheureusement pour lui, une pénalité pour spoiler lui faisait perdre cette belle place, qui revenait à Desforet devant Lacoste. Dans le groupe arrière, il y avait beaucoup de déchets, un peu inhabituel pourtant dans cette catégorie très animée !




Pour la formule 20 000, il n’allait pas y avoir de surprise réelle tant la démonstration de Nicolas Picot allait sauter aux yeux. Véritable funambule dans ces circonstances pluvieuses, il gagnait toutes les manches confortablement. Même si la départ de la Q2 fut plein de surprises, les leaders ont vite retrouvé leur régime pour s’imposer. Mais on s’est mis à espérer quand les aquitains Jacques Saint Guirons a figuré en P2 un instant, alors que Tommy Ferrand lui conservait régulièrement une belle P6. Au hasard des manches, suivant volonté de dame mécanique – la catégorie porte bien son nom et laisse entrevoir une certaine fragilité – des noms se sont portés aux avants postes comme Alexandre Wromans, Sebastien Biloé qui terminait sur la seconde marche du podium devant Joachim Gagnaire, au détriment d’un autre favori Franck Talon, présent régulièrement dans le sillage de Picot et qui lors de la finale, voyait ses espoirs ruinés par la défaillance technique. Mais malgré tout entendre ses moteurs rugir dans la forêt périgourdine, c’était quelque chose !




Prochaine étape, la sixième de notre championnat, le tracé technique de Layrac les 11 et 12 octobre prochains, avec on l’espère un temps plus clément le dimanche ! Alors pas de temps à perdre pour s’inscrire via le site de la Ligue.